Le carnet du CFC

La Petite ceinture du 14ème

MAD

La Petite Ceinture est une voie ferrée de 32 kilomètres construite autour de Paris sous le Second Empire (1852-1870). La section entre la rue Didot et l'avenue du Général Leclerc, au Sud de la capitale, est fermée au service voyageur depuis 1934.
La végétation reprend ses droits et s'installe peu à peu sur les ouvrages, créant des habitats propices à la faune et à la flore. Ce contexte ferroviaire et naturel, qu'il appartient à tous de préserver, favorise la création de ce lieu insolite, cet espace vert qui a gardé son caractère original de friche tout en s'intégrant au tissu urbain.
La conception sobre de ce site pourra être enrichie par les habitants grâce à la démarche de co-construction portée par le projet de la petite ceinture et au développement des nouveaux modes de vie en ville.


Lorsqu'on sort de la station de métro Porte d'Orléans par la sortie "rue de Coulmier" on tombe sur l'ancienne gare de Montrouge-Ceinture, ouverte en 1867 pour l'exposition universelle. Construite en briques rouges  et surmontés de son horloge majestueuse en façade, cette gare est typique des bâtiments de le la petite ceinture de Paris.
En sommeil pendant quatre-vingt-cinq années, la gare réouvre ses portes en 2019 sous forme d'un lieu de vie culturelle, au service du public.
À gauche du bâtiment sur la photo, on distingue un passage discret qui mène aux anciens quais haut. 


Un escalier nous mène au quai. La deuxième voie (intérieure) est a été déposée lors de la désaffectation de la ligne et celle qui reste a été aménagée de façon à pouvoir se promener sans les inconvénients des traverses et du ballast. 
Vues en direction de l'Ouest. L'accès au public est interdit au delà.


Coté Est au contraire on a accès à l'ancienne gare qui a reçu un chape de ciment la recouvrant sur toute sa longueur. L'intérieur est le lieu des graphes qui recouvrent l'ensemble des murs et des piliers. Ce jour-là il restait encore un peu d'espace libre pour deux  artistes.


Bien vite on sort et c'est alors un univers insolite qui se présente au visiteur. La végétation, depuis la fermeture (et non l'abandon), a envahi la tranchée et la voie intérieure. L'entrevoie est tapissée de déchets de bois qui rendent la promenade confortable.


De temps à autre, le long du parcours, des points kilométriques
indiquent les directions des stations du tramway et la distance par rapport au PK 0.


La voie verte passe sous divers ponts qui la traversent évitant ainsi les passages à niveau (PN). Des tentatives de fermetures sont restées en état et les portes inoffensives ont été taguées. Ici le pont de la rue du Père Corentin.


Bien vite on oublie que la promenade s'effectue dans Paris. Les immeubles riverains sont en partie cachés et l'univers végétal nous ramène à la nature et au chant des oiseaux (nous sommes en mai).
Au fond le pont de la rue de la Tombe Issoire, terminus de la promenade.


La végétation laisse malgré tout apparaître quelques murs de soutènement et seuls les ponts émergent de la végétation qui ne peut les engloutir.


Enfin on arrive à une grille qui cette fois n'est guère franchissable et un escalier métallique nous remonte au niveau de la rue de la Tombe Issoire.

Vue en direction de l'Ouest.


Au-delà c'est le souterrain du Parc Montsouris... mais là on n'y va pas.

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