Le carnet du CFC
En complément du récit de ma visite à Andrézieux
Texte et photos François Borie
Dans mon précédent article paru dans LvdC n°283, je citais le « Sentier des trois ports ».
Début septembre, j’ai pu parcourir ce circuit pédestre de 13km, ce qui m’a permis de découvrir quelques autres vestiges de la ligne historique de Saint Etienne à Andrézieux.
L’emplacement de la première gare d’Andrézieux.
La plaque apposée sur la maison reste un peu évasive : ce bâtiment est-il celui de la gare ou bien une maison reconstruite à son emplacement ?
Dans le dépôt du marchand de matériaux installé en face de l’ancienne gare, un petit enclos « mémorial » rappelle les activités et installations ferroviaires : à gauche, une reconstitution des rails « en ventre de poisson » (un rail authentique est visible au centre d’interprétation), à droite, un tronçon de voie de 1893 et un peu partout des maquettes : train de berlines tirées par un cheval comme aux premiers temps de la ligne, ramberte, crassier des mines de Saint-Etienne...
Le passé ferroviaire de l’endroit est encore évoqué avec ces berlines provenant d’une mine allemande.
Un tronçons de voie de 1893 a été dégagé et mis en valeur, le mur a été reconstruit …
...mais un peu plus loin on peut observer l’ancien mur auquel venaient s’amarrer les rambertes… il a près de 2 siècles mais ne fait vraiment pas son âge… on savait construire en ce temps-là !
Les anciens passage du charbon ont été murés pour éviter les débordements de la Loire lors des crues, mais les anneaux d’amarrage subsistent encore par endroits.
Tous ces vestiges sont soigneusement documentés sur des panneaux explicatifs.
Cette première ligne de chemin de fer a été abandonnée au cours du XIXème siècle, remplacée par une ligne de Saint-Etienne à Montbrison et Clermont-Ferrand dont le pont « moderne » enjambe fièrement la Loire, bien au dessus du niveau des crues.
Le circuit des trois ports est une agréable promenade qui ravira autant les amateurs de randonnée que les passionnés de chemin de fer.
Je signale aussi à ceux qui « surfent » un reportage que Thierry Pupier a mis en ligne ce mois-ci.