Au Dépôt
Lundi 31 janvier 2022
Restauration des lorries L-19 & 20, arrivés au CFC le 17 octobre 1999 en provenance du chemin de fer de Bligny-sur Ouche où ils ont séjourné après avoir été acquis auprès de la scierie de Châtillon-en-Bazois (Nièvre).
Principales dimensions :
Longueur | 1700 mm. |
Largeur | 1000 mm. |
Hauteur | 450 mm. |
Empattement | 600 mm. |
Poids | 320 Kg |
Hauteur d'attelage | 370 mm. |
Après avoir passé les deux lorries au Karcher, ils sont amenés sous le palan
pour que l'un soit retourné et posé sur le deuxième.
Démontage et nettoyage des boîtes d'essieux dont les coussinets sont en bon
état. Dans la scierie, ils étaient poussés à force d'homme.
Redressement des fers tordus au
chalumeau. Révision du roulement et blocage du jeu latéral de 10 mm. puis
application d'acide phosphorique.
Rassemblement des pièces d'attelage.
Mardi 1er février 2022
Idem pour le L-20, retournement, démontage et nettoyage des
boîtes d'essieux, calage
du jeu latéral des
essieux, acide phosphorique.
Le soir les deux lorries étaient rangés dans le dépôt 2.
L-10 & L-20, préparation des attelages et des clavettes.
Ensuite Pierre M. et MAD ont soudé les gonds d'une des portes du caisson à munition et redressé l'autre grille qui était voilée.
Le soir, le caisson est prêt à recevoir non pas des obus de 70 mais de bien
belles bouteilles de millésimées. Une cinquantaine de bouteilles ne nous fait pas
peur. Petit bémol, le système de fermeture de la grille reste à réparer.
La journée se termine par deux petites soudures sur les fixations de la cabine du locotracteur N°5 Campagne.
Mercredi 2 février 2022
François Borie
Thomas et Jean-Pierre La. ont passé la première couche de peinture sur la
grue. Jean-Marie a fait un plan pour sa fixation sur le truck Péchot W-14.
Les menuisiers terminent le ponçage des bois de la deuxième baladeuse SOCOFER en GRG avant d’attaquer la lasure puis le grattage de la structure métallique.
La préparation avant l’application de la nouvelle peinture sur les baladeuses SOCOFER va « bon train ». Jean-Pierre C., Jean-Paul B. et Thomas C. sont en pleine action.
La boulonnerie de 14 a été approvisionnée pour l'assemblage des bogies de l'automotrice électrique, le montage va pouvoir commencer cependant que
le calcul de la motorisation et de l'électronique est remis en chantier avec l'aide du Lycée d'Argenteuil.
Jean-Claude s'applique sur le traçage et le pointage des trous de fixation des glissières d'essieux sur le châssis de son futur locotracteur en
7"1/4.
Les Technologies d'Information et de Communication sont mises à contribution et l'écran du smartphone vient en complément des plans papier.
Il ne se contente pas de la construction... il participe aussi à l'entretien de l'atelier en renouvelant la bande de toile émeri sur le distributeur de l'armoire à outils.
Le fraisage des boîtes d’essieux du locotracteur de Jean-Claude H. est presque terminé. Aujourd’hui, c’est l’essayage sur les tôles de châssis découpées au laser. Ça fonctionne, les jeux sont corrects. Le montage des roulements va débuter.
Philippe M. a entrepris de trier et classer les outils de fraiseuse... mais certains cônes sont emmanchés depuis trop longtemps et il faut l'aide du chalumeau pour déloger les outils coincés dedans !
Pas d'anniversaire aujourd'hui mais l'assemblée est nombreuse et l'ambiance toujours aussi animée et chaleureuse à la pause de midi !
Le "gros chantier" de ce mercredi était sur la Vincent dont la dernière marche d'essai avait révélé quelques menus défauts à corriger avant sa présentation à l'organisme certificateur vendredi prochain.
La commande de régulateur pouvait prendre une position entraînant le blocage de la tringlerie. Pour éviter cela, nous avons dû limiter la course du levier de commande. A la fraiseuse, Gérard a confectionné une cale...
... qui a été soudée pour faire butée et assurer la sécurité de la manœuvre.
Le trait de timbre du manomètre correspondait à l'ancienne chaudière, timbrée à 10 bars. Pierre a d'abord effacé le mauvais
trait...
... avant de refaire un trait au bon endroit, à 12 bars correspondant au timbre de la chaudière neuve.
Nous avons aussi dû reprendre plusieurs joints, graisser et régler le serrage des robinets à boisseau conique de la nourrice en cabine qui présentaient de nombreuses petites fuites. Un test à l'air comprimé laisse espérer que ces menus problèmes sont réglés.
Le chasse-pierres côté cabine était trop près du rail et engageait le gabarit de certains passages à niveau. Michel a percé de nouveaux trous ....
... qui ont permis à MAD de fixer le chasse-pierres à une hauteur de 60 mm, conforme au référentiel STRMTG.
Le plomb fusible du ciel de foyer a été vérifié, il est un peu humide, mais pas de véritable fuite, il devrait passer à la validation.
Enfin, la plaque constructeur a été apposée dans la cabine. Bien que la locomotive soit sortie des ateliers Decauville, du point de vue administratif,
c'est le Chemin de Fer des Chanteraines qui a assuré l'intégration de la chaudière Préciral neuve et est donc considéré comme le constructeur de l’ensemble roulant.
En fin de journée, François a continué l'assemblage "à blanc" des
2 bogies en 7"1/4. Il manque encore à fixer les traverses en y
ajoutant des équerres pour le maintien du parallélisme des essieux. Il faudra
aussi réaliser les traverses danseuses, la suspension, les galets de rotation
et la barre d'attelage.