Le carnet du CFC  - Sommaire

Ont participé à la rédaction de ce numéro F. Borie, MA. Dubout, M. Dubuis, Ch. Mahouy, JP Schmit, JM Yot,

Un Nouveau Membre nous a rejoint en ce début d’année, il s’agit de: Jean Claude GILOPPE de Courbevoie

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Des nouvelles de l’Inde vues sur le Web.

La plus vieille locomotive du monde, construite en 1855, a quitté hier New Delhi pour un court voyage touristique et nostalgique à travers les plaines désertiques du Nord de l'Inde." Fairy Queen ". Une machine noire, verte et rouge à la cheminée en cuivre qui avait servi à transporter des troupes britanniques lors de la révolte des Cipayes en 1857, doit effectuer cinq voyages avant de retourner au musée à New Delhi en Février.

 

 

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MILHOUD CHERCHE UN NOUVEAU MAITRE

Ce locotracteur peu ordinaire est garé, depuis, 1983, (date le la cessation d'activité) dans l'enceinte des Aciéries et Hauts-Fourneaux du Saut du Tarn, Saint-Juéry dans le Tarn Ce locotracteur électrique à deux essieux à voie normale attend désespérément un sauveur, faute de quoi, il sera ferraillé...

Cet engin de conception peu banale, a été construit en 1959, sous le n° 266, par la société Milhoud de Paris. Il se trouve isolé sur un tronçon de voie situé dans une partie de l'ancienne usine reprise par la société ALST qui désire s'en dessaisir.

Ce locotracteur tarant 15 t possède un châssis de 6 x 2,70 m reposant sur deux essieux de 0,80 m espacés de 2,25 m, d'une cabine centrale encadrée de deux capots identiques. Doté à l'origine de deux moteurs de 36 ch [26,5 kW) 320 /360 V avec pôles auxiliaires, il n'en possède plus qu'un, mais, selon l'ancien conducteur, il fonctionnait très bien ainsi. Il est alimenté par une batterie au plomb de 190 Ah de 160 éléments. .

CONTACT: ASLT Hugues Bédrune, BP10, 81160, Saint Juéry. TEL : 05 63 45 22 75.

D’après Bernard Vieu Rail Passion juillet 1997 

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L'Arpajonnais

A la fin du siècle dernier, le Hurepoix, grande plaine fertile, est essentiellement agricole. La culture y est abondante, mais le manque de communication vers le "ventre " de Paris freine son expansion.

Dès 1876, les communes concernées au sud de Paris demandent la construction d'un chemin de fer les reliant directement à la capitale. Le but de cette ligne est de transporter les voyageurs, d’acheminer les produits maraîchers vers les halles centrales rénovées en 1866 par Baltard, ainsi que d'écouler l’abondante production des carrières de grès et de meulière de La Ville du Bois et de Nozay.

Son importance économique attise les rivalités. Différents projets sont étudiés puis abandonnés. Finalement, une convention est signée entre le ministre des travaux publics et la "Compagnie de chemin de fer sur route Paris-Arpajon" la déclaration d'utilité publique est signée le 13 Février 1891 par le Président de la République Sadi Carnot. Les travaux sont commencés en février 1891 et se termineront en mai 1894 avec plus d'un an de retard. L’ouverture se fait par sections :

Porte d'Orléans - Antony le 27 Avril 1893

Antony - Longjumeau le 15 Août 1893

Longjumeau - Montlhéry le 5 Février 1894

Montlhéry - Arpajon avec embranchement vers Marcoussis le 1er Mai 1894

La longueur de la ligne est de 37 km, dont 5 km dans Paris. L'embranchement de Montlhéry à Marcoussis (place de l’église) totalise 3 km. Dès 1899, de Paris à Antony, le " P.A. " est électrifié. Le reste de la ligne sera jusqu'à la fin " à vapeur ", avec tous ses inconvénients.

 

En plus des transports maraîchers (les transports vers les halles de Paris atteignaient 52 wagons par nuit en 1929), le tourisme se développe le long de la ligne. Les parisiens vont le dimanche en excursion et visitent les nombreux monuments historiques dont le plus célèbre est la Tour de Montlhéry.

Aux environs de 1920, la circulation automobile (voitures et camions) commence à envahir les routes et les villes. Dès 1930, il est question de supprimer les trains maraîchers et de les remplacer par des camions. Le trafic marchandises cesse le 5 Octobre 1936 sur toute la ligne ainsi que le trafic voyageur entre Longjumeau et Antony. Le 15 Décembre, c'est au tour de la section Longjumeau - Arpajon et enfin, le 25 Janvier 1937 c’est l’arrêt total de la circulation sur le tronçon restant entre Paris et Antony.

(Bibliographie : Il était une fois l’Arpajonnais - Jacques Peyrafitte - Editions Amatteis) 

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Argenteuil, la gare de triage. (Coll DLG).

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METRO-RETRO

Le téléphone est sur les rails

Leigthton Buzzard Railway Guide

En direct du Web, •www.rail-france
The Canadian Rockies

Locomotives tender à 4 essieux des Chemins de fer de la Meuse

Caboose

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