Le carnet du CFC

Les chemins de fer vicinaux belges dans les années 30 - 2/5

MAD

De 1884 à 1934.

Un des premiers type de motrice électrique à deux essieux, 1896.

Ancien type de train électrique 1893 amélioré ensuite, aspect en 1897.

Ancien type de train électrique 1893 amélioré ensuite, aspect en 1897. Dès 1885 deux lignes sont en exploitation, dix ans plus tard il y en a 62 soit un total de 1250  km. Mentionnons que dès 1894 une ligne est à traction électrique sur un assez long parcours. En 1904 le réseau comprend 2536 Km en exploitation dont 97 Km exploitées avec la traction électrique. De son côté le réseau vapeur s’accroît considérablement, ne prenant pas ombrage de la traction électrique. Il passe de 2439 Km à 3826 Km de 1904 à 1913. Au moment où éclate la guerre 4094 Km de lignes sont en exploitation, 159 Km en construction et 638 restant à construire.

De plus, la guerre allait mettre fin à une situation économiquement prospère.

Voiture voyageur à plate-forme.

Locomotive Garratt dans l’esprit bi-cabine. 60 tonnes.

Dernier type de voiture à voyageur 1912.

Les difficultés depuis 1914

Les ligne de la SNCV furent aussitôt utilisées par la population , le grand chemin de fer étant lui, investie par les troupes allemandes. Cette période voit le démontage progressif des lignes seuls 1365 Km restent sur les 4095 Km exploités. Paradoxalement le trafic augmentait faisant augmenter aussi les recettes.

La première tâche fut de reconstruire le réseau détruit. En deux ans, 2236 Km de voie furent reconstruits. Le renchérissement du coût d’exploitation atteignait 300 à 400 % et rendait intenable la position des sociétés fermières qui abandonnèrent la partie, si bien que fin 1922, la société nationale dut s’organiser pour exploiter elle-même 3515 Km dans des conditions tout à fait défavorables, 780 Km de ligne restaient affermées.

 En 1927, année de la stabilisation monétaire, le réseau obtint des pouvoirs publics des souscriptions pour l’électrification, le remplacement des locomotives à vapeur par des automotrices sur les lignes à faible trafic.  En 1931, la crise économique enraya l’effort des actionnaires et la concurrence routière vient encore aggraver la situation. Dès 1927, 473 demandes d’autorisation d ’établir des lignes d’autobus représentaient 7736 Km.

La Société nationale s’adapta, exploitant elle-même ces lignes avec des autobus

Wagon plat de 40 tonnes sur deux trucks à voie métrique.

Wagon de 20 tonnes à voie normale sur truck porteur à voie métrique

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