Le carnet du CFC
Les chemins de fer vicinaux belges dans les années 30 - 4/5
MAD
Les motrices à bogies
Elles ont une longueur hors tout de 13,420 m et une largeur de 2,4m, ce qui permet l’installation de quatre sièges de front. L’entr’axe des bogies est de 6,2 m et l’empattement du bogie est de 1,9 m pour un diamètre au roulement de 660 mm. Le nombre de places est de 78 pour 30 assises. Le poids total d’une motrice est de 18,750 t et elles sont équipées de quatre moteurs de 65 Cv qui leur permet une vitesse de 75-80 Km/h, vitesse peu diminuée par la traction d’une remorque.
Les motrices à deux essieux
Dernier type d’automotrice à essieux. Deux postes de conduite, carrosserie métallique.
Elles ont une longueur de 10,446 m et une largeur de caisse de 2,20m L’empattement de 3,20 m a été choisi le plus grand possible compte tenu des rayons de courbe de 18 m et ceci grâce à un diamètre de roulement de 720 mm. La capacité est de 42 voyageurs pour 24 places assises. Le poids à vide est de 14,580 tonnes. Ces motrices sont équipées de deux moteurs auto-ventillés d’une puissance de 68 Cv et la vitesse en pallier est de 65 km/h. Elles sont équipées d’un frein électro-oléo-pneumatique du système Pieper et du frein à main.
De 1927 à 1937 ont été commandées :
149 motrices à deux essieux
358 motrices à bogies dont 59 proviennent de remorques transformées.
12 remorques à essieux
3 remorques à bogies
Les automotrices
Automotrice diesel à transmission mécanique à bogies. Deux postes de conduite. Construction métallique.
Elles ont été accueillies avec enthousiasme par le public.. Au nombre de 250, elles étaient en service sur l’ensemble du réseau soit 3500 Km environ, jusqu’en 1934 le moteur était à essence. A partir de cette date un moteur à huile lourde (diesel) équipa les 100 autres engins qui restaient à construire. L’économie réalisée était de 75 centimes par kilomètre[2]. Avec une caisse métallique, revêtue de tôles d’aluminium, l’aspect extérieur est assez élégant. Le garnissage intérieur est en kambala[3].
Intérieur d’une automotrice électrique des lignes de la côte belge.
Un éclairage est assuré par une dynamo qui alimente une batterie de 24 volts. La chauffage est obtenu par l’utilisation du gaz d’échappement. Les siège sont disposés transversalement et le glaces de grandes dimensions permettent une excellente visibilité.
longueur totale |
9,50 m |
largeur |
2,32 m |
empattement |
3,75 m |
diamètre des roues |
620 mm |
poids à vide |
10t |
nombre de places assises |
24 |
Les plates-formes sont entièrement fermées et munies de portes roulantes.
Ces automotrices sont équipées d’un moteur à essence de 95 Cv à 2000 t/m ou 100 Cv à 2400 t/m., soit un moteur à huile lourde de 98 Cv à 1600 t/m. Ou 103 Cv à 1700 t/m. Certaines sont équipées du moteur Diesel-Brossel. Des radiateurs placés sur la toiture assurent le refroidissement. La transmission comporte un embrayage à double plateau, une boîte de vitesse avec changement de marche. Un différentiel assure l’indépendance des deux essieux.
Ces automotrices sont capables de tracter une ou deux remorques sur des lignes accidentées tant en rayon de courbure qu’en rampe. Leur vitesse commerciale est de 30 Km/h et peuvent atteindre 70 Km/h[4].
Des freins électromagnétiques, automatiques et continus sont complétés par un frein manuel.
Une automotrice Diesel à bogie a été construite à titre d’essai avec deux moteurs Diesel-Brossel de 9,4 litres à 6 cylindres sur chaque bogie soit une puissance de 130 Cv à 1800 t/m, transmission mécanique, diamètre des roues 600 mm, empattement des bogies 1,6 m.