Au Depot

 

D’UN MERCREDI A L’AUTRE

Texte et photos Jean-Marie LEMAIRE

 

VENDREDI 11/05/2012

C’est un jour à marquer d’une chaudière, car Pol KARPENSKI livre à François BORIE la nouvelle chaudière de la 030 OetK.

Une équipe de choc a été réquisitionnée et attend le transporteur.

Il faut s’occuper en attendant et Hundy en profite pour peaufiner le signal lumineux qu’il a réalisé avec Jean-Baptiste. Et ça marche !

 Un gabarit d’usinage de la rainure de sabot du plat DECAUVILLE a été réalisé par Jean-Marie L. et Vincent a présenté « l’enfant à sa mère ».Tout va bien, on peut lancer l’usinage.

On profite encore de l’attente du transporteur pour préparer la place nécessaire au châssis de la 030 OetK et c’est ainsi l’occasion de faire rouler le plat DECAUVILLE fraichement sorti de sa restauration. Il est encore plus joli au soleil !

 Il est temps de préparer le châssis et François aidé de Jean-Baptiste se mettent à l’ouvrage.

Puis c’est le garage en attente effectué par Marc-André, Jean-Baptiste et Michel.

Ça y est, elle arrive la nouvelle chaudière accompagnée de l’ancienne qui semble lui tenir la main pour ne pas qu’elle s’affole devant tant d’empressement autour d’elle. Elle lui chuchote à la cheminée : « ne t’inquiète pas, tu seras bien ici, et ils sont tous très sympa ! Ils vont te « bichonner » et t’habiller et tu vas devenir une des plus belle des locomotives du dépôt. »

Trêve de poésie, la réalité nous revient en pleine face quand on s’aperçoit que le camion ne passe pas dans la porte du dépôt ; il faut trouver une solution rapidement et on décide de décharger sur le quai en installant les chaudières sur des lorries.

Aussitôt dit aussitôt fait, Marc-André emmène les lorries et le camion se met à quai.

Un coupon de rail portable est installé sur le plateau du camion et les lorries sont amenés jusque sous les chaudières. On commence par l’ancienne.

Après un rapide inventaire des moyens de traction disponibles, Vincent décide de livrer son corps

au CFC et s’attelle après le tire fort. Lequel des deux tire fort ? On ne le saura pas, sauf Jean-Marie L. qui avait malencontreusement laissé son pied trop près du rouleau de transfert. Plus de peur que de mal et on continu.

 Passage des lorries sur la plaque et évacuation de l’ancienne chaudière vers son lieu de stockage.

C’est ensuite le tour de la nouvelle chaudière sous laquelle un chariot à deux essieux est glissé, ce qui facilite grandement la manœuvre, car il faut emmener l’ensemble vers le dépôt 1. C’est son premier voyage sur rail !

Pour cela le tracteur CAMPAGNE est d’une grande utilité car la manœuvre doit être faite en douceur.

 Il faut débarrasser la chaudière de son berceau provisoire de transport et c’est Pol Karpinski qui est au manche.

 C’est la phase de l’élinguage sous le portique du palan électrique de 5 tonnes et il faut trouver le centre de gravité de « la bête ».Le châssis est prêt à l’arrière plan à être glissé dessous dès que la chaudière sera levée.

Voila, ça y est, elle est au contact et semble s’accommoder parfaitement de son nouveau support.

 On sort l’ensemble pour la photo à l’extérieur du dépôt sous l’œil expert de Pol K. qui peut être fier de son travail.

Toute l’équipe qui a participé au déchargement se mobilise pour la photo souvenir et François nous gratifia d’un arrosage au champagne digne de ce nom.

Il nous a dit que la prochaine bouteille sera pour la première allumette.

La 030 O&K commence à ressembler à une locomotive à vapeur.

Longue vie à toi et bienvenue au CFC.

 Les accessoires sont chargés dans le plat DECAUVILLE, l’occasion d’utiliser à bon escient ce superbe wagon nouvellement restauré.

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