Au Depot

 

D’UN MERCREDI A L’AUTRE

Texte et photos Jean-Marie LEMAIRE

 

MERCREDI 18/07/2012

 

Après une extraction « musclée » du volant d’inertie effectuée par Vincent et Jacques samedi dernier, ils sont venu à bout du problème et le déculassage du moteur du SCHÖMA est en bonne voie (non sans difficultés car les goujons résistent tout autant que le volant d’inertie) et il a fallu appliquer des solutions radicales pour y arriver. Les goujons seront remplacés par des neufs.

Le démontage des chemises de piston a été également  réalisé par Jacques aidé par Jean-Claude H.

Jean-Claude et Michel sont en pleine préparation des blocages des roues du « petit gris » sur le plateau du tour CAZENEUVE. Cet après-midi, ça doit tourner !

Aujourd’hui, on lève la chaudière de la 030 O&K, car il faut préparer les lumières dans le châssis pour le passage des goujons de fixation. Jean-Marie L. et Jean Pierre V. sont à la manœuvre du pont roulant. On cherche le point d’équilibre et on lève.

Le support préparé par Pol KARPINSKI pour le transport va nous servir pour la poser dessus.

La chaudière est au sol sur son support et on va en profiter pour finir de peindre avec la peinture spéciale haute température. Cela sera ça de moins à faire à l’échelle.

Il est l’heure du repas et nous sommes 14 aujourd’hui autour de notre table.

Après traçage des axes de goujons sur la 030 O&K, on met en service la perceuse magnétique équipée d’une fraise de diamètre 22 mm. Le point fixe étant par l’avant de la chaudière, on privilégie la dilatation vers l’arrière. La lumière fait 66 mm x 22 mm.

Chaque forage nécessite un démontage de la fraise pour extraire le pion central. Une formalité dont s’affranchi parfaitement Jean-Pierre V. qui s’est positionné dans le cendrier pour être plus confortable dans l’action.

Les 4 lumières sont faites et par acquit de conscience, on vérifie que le cadre support correspond bien avec l’usinage. Ça marche au poil.

On va maintenant s’occuper du cendrier. 

Le premier usinage sur les tôles latérales du cendrier sont les trappes d’entrée d’air. Après traçage au marbre, Jean-Pierre V. effectue les perçages au diamètre 20 mm dans les angles de chaque trappe. Ensuite c’est Jean-Marie L. qui va procéder au fraisage des trappes. Une opération classique sur fraiseuse.

Pendant ce temps, Jean-Claude a pris ses marques sur le tour CAZENEUVE et les passes commencent à s’enchainer. L’avance mécanisée sur le chariot transversal est bien pratique. Les roues du « petit gris » commencent à prendre forme.

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