Jacques est au soudage du support de butée pour le tour Cazeneuve, Jean-Marie ne pouvant assurer cette tâche car il est en réunion avec Didier et les représentants du Conseil Général pour des mises au point techniques relatifs aux modifications récemment effectuées sur le matériel roulants (nouvelle convention oblige !)

 La 2° roue du « petit gris » est sur le point de « tomber ». Jean-Claude assure la finition de l’arrondi de raccordement du boudin et de la table de roulement.

Sans perdre de temps, c’est la 3° roue qui est attaquée après l’ablocage qui convient sur le plateau. Michel s’est lancé, il œuvre maintenant seul aux commandes. « La classe ! » Il commence par la mise à la cote de l’extérieur du boudin, puis à la mise à la cote de la profondeur du moyeu. « Ça baigne ! » et sans brouter !

 De son coté François commence la mise en place des tôleries de tablier grâce aux vis tête fraisées idoines.

Il faut être deux pour ce genre de travail : un de chaque côté. C’est la mise en place des tôleries d’habillage fraichement repeintes et le cerclage correspondant. Un travail de précision, car c’est l’aspect de la machine qui est en cause. « Un cercle de travers : pas de ça chez nous ! »

 A midi, l’ensemble est posé, et cela à « de la gueule » Un beau coup de jeune pour notre presque centenaire.

 Il est temps de passer aux choses sérieuses et nous nous retrouvons à 14 autour de notre table. L’occasion de refaire une partie du monde !

La couche d’apprêt chromato-phosphatant est passée sur la cabine de la 030 O&K par François après un sérieux dégraissage à l’essence suivi d’un passage à l’acétone pour sécher tout cela.

 Naturellement il faut bien gratter avant de peindre et Gilbert est un connaisseur en la matière. Quand il gratte, il gratte ! À tel point que le produit du grattage était sur son visage très visible. Marc-André qui avait failli ne pas reconnaître Gilbert, s’en amuse.

 Jacques vient de terminer la repose de joint « ring » sur le banjo d’alimentation en huile de la pompe du Plymouth vert et Alain de changer un interrupteur dans le réfectoire. Petit moment de conciliabule autour de notre superbe rouleuse remise récemment en état par Jean-Claude et Gilbert.

 Après le grattage, la peinture, rien n’arrête Gilbert qui donne un coup de main à François sur la 030 O&K.

 Les bielles de commande des barres de relevage de la 030 O&K sont également traitées à l’apprêt chromato-phosphatant par Gilbert.

Un peu plus loin dans l’atelier, c’est l’heure du remontage des caisses à eau de la 030 CHANTERAINE, et c’est une équipe soudée qui est au boulot : pendant que Jean-Marie positionne la caisse, Marc-André tient la vis de 18 et la lampe dans la soute pour que Jean-Pierre puisse mettre en place l’écrou et la rondelle tout en maintenant le joint caoutchouc d’étanchéité (avec leurs 3° main) C’est du véritable jonglage manuel!

 Ca y est, la soute est positionnée, et on sort la machine pour être plus à l’aise pour finir la mise en place des derniers boulons et le raccordement du levier de relevage de la marche. Sous le palan, on était en effet un peu à l’étroit .De plus, le soleil a fait son apparition, on en profite ! On a eu du mal, mais c’est fait, on fera l’autre caisse samedi.

François termine de son côté la couche d’apprêt de la partie gauche de la cabine de la 030 O&K.
Sans s’en apercevoir on arrive quand même à mener de front le remontage de deux vapeurs.
Il faut être prêt pour la saison !