L'Association 

Au sujet de l'histoire de la Bouillote 

Marc André Dubout

En janvier 2015 un certain Monsieur Serge Billoir de Marmande me contacte après avoir redécouvert sur Internet l'existence de la petite "Lucy"1. Je le rappelle immédiatement. 
Monsieur Billoir est entré dans l'entreprise Blanchard en 1964 et, en contact professionnel avec le matériel de travaux publics de la Société, il a connu "Lucy" garée froide dans les entrepôts Blanchard jusque dans les années 70-71. Non seulement il la côtoyait tous les jours mais il a aussi connu un ancien chauffeur qui la conduisait lorsqu'elle était encore en activité sur les chantiers. S'agit-il de Monsieur Paponneau qui la conduisait dans les années Trente et qui a regretté de ne pas avoir su que la locomotive était mise en vente ?
Quelques jours plus tard ce Monsieur m'envoyait deux magnifiques photos prises en 1938 sur une digue à Gaujac, près du chantier de reconstruction de Marmande, suite aux inondations de 1930. Effectivement on retrouve dans les états de service de la machine, la reconstruction des digues à Marmande et à la Réole.

On y voit la petite "Lucy" tirant ses 5 wagonnets sur le petit pont provisoire sur le Sérac, un petit ruisseau qui prend sa source dans les Landes pour se jeter dans l'Avance puis dans la Garonne.

Sur l'autre cliché, toujours avec ses 5 wagonnets, cabine en tête, elle est photographiée, avec la pelle mécanique Nordest.
Plus tard les entrepôts Blanchard ont été vendus à la ville pour y installer les ateliers municipaux.


1
Lorsque j'ai connu cette machine dans les années 80 chez H. Gaumont elle s'appelait "La Bouillote" (avec un t) et naturellement je n'ai pas cherché à lui attribuer une autre devise.
C'est en faisant des recherches sur son histoire et après avoir rencontré M. Jehan Blanchard,(son ancien propriétaire) en 2004 que j'ai appris qu'elle avait été baptisée "Lucy".

 

Pour en savoir plus sur l'histoire de la Bouillote


 

Assemblée générale du CFC - Samedi 28 février 2015

 


 

Nous venons d'apprendre le décès de Jean Claude Stahl.
Pour le CFC d'aujourd'hui, ce nom n'évoque pas de souvenir, Jean Claude était un des fondateurs de notre Association en 1984. Conducteur de TGV, il représentait la S.N.C.F au sein des Membres fondateurs et était le Responsable techniqu
e du CFC. Malheureusement son travail lui prenait trop de temps et il m'avait demandé de le remplacer à ce poste l'année suivante.
Plusieurs fois Jean Claude m'avait emmené en cabine sur des "Paris-Lyon" pour me faire partager son métier ou même la nuit avec des TGV de balayage. Un jour il m'a expliqué comment il avait reçu simultanément une contravention et une prime, toutes deux symboliques, pour dépassement de vitesse autorisée et pour économie d'énergie, sur le même tronçon.

Grâce à lui nombre de services étaient rendus à notre association naissante qui n'avait pas encore de dépôt et par conséquent pas d'outillage. Certains dimanches (de repos) nous conduisions les Socofer ensemble, c'était le début d'une belle aventure puis d'autres fonctions professionnelles l'ont éloigné des Chanteraines et nous nous rencontrions chez lui à Yerres, près de la voie ferrée, où nous partagions un barbecue.

Il venait cependant nous voir les dimanches et était heureux de voir notre première vapeur, puis la seconde.
Il n'était pas sans nous rendre visite pour les journées Portes-Ouvertes ou à d'autres occasions mais ces visites se sont espacées.
Aujourd'hui, cette triste nouvelle nous laisse dépourvus. Jean Claude ne montera plus dans une cabine de TGV ou à bord d'une de nos locomotives qui lui rappelait les R de sa jeunesse.

Salut Jean Claude, bon voyage

Nous présentons nos condoléances à son épouse qui m'avait toujours si chaleureusement accueilli dans leur pavillon de Yerres.

MAD


LE CFC EST EN DEUIL

Jean-Claude Stahl, un de nos membres fondateurs, nous a quitté dans la nuit du 23 au 24 février 2015 à l'âge de 73 ans des suites d’un malaise cardiaque. Cheminot en retraite depuis 1991, il profitait d’une paisible retraite qu’il avait mis à profit pour s’occuper de son épouse et de ses enfants.

Apprenti aux ateliers de Nevers Vauzelles, il passe l’examen de conducteur électricien sur la Région Sud-Est après avoir touché les 241 P. Il avait bien connu les vieilles gloires du 1500 V (CC-7100, 2D2-9100, …) avant de passer aux premiers TGV Sud-Est qu’il avait conduit, entre autre, lors des premiers essais entre Paris et Lyon.

Membre fondateur du CFC, il en fut également le premier responsable technique créant les bases des règlements techniques de notre association dont la plupart des articles subsistent encore 30 ans plus tard. Il nous avait rendu visite en 2014 lors de nos 30 ans mais n'avait pu rester très longtemps suite à des problèmes de santé de son épouse.
Les plus anciens du CFC se souviennent de lui.

Nous présentons à sa veuve ainsi qu'à toute sa famille et à ses nombreux amis nos plus sincères condoléances.

Guy Defrance — 24/02/15