Puis ce sont les dernières mises au point. Il y a toujours une lanterne à accrocher, cette fois à l'intérieur de la cabine, une lanterne de niveau, des fois qu'on roule de nuit et pourquoi pas à l'occasion des journées Portes-Ouvertes des 30 & 31 mai ?

 
Pendant ce temps Jacques H. s'occupe du locotracteur 0B0-01 Socofer dont la pompe hydraulique fuit répandant l'huile sur le tablier du compartiment moteur. Décidément sur l'hydraulique l'étanchéité n'est pas facile à obtenir surtout avec ces pressions élevées.

Alain et Michel terminent de ranger le charbon qui déborde de son conteneur et rendent propres les abords. Bravo les gars ! quel courage !

Mais c'est l'heure du déjeuner et Guy D. n'a pas manqué de nous appeler. Aujourd'hui petite journée. Alain B. a une sciatique, Guy B. est tombé de sa chaise hier à la maison, Jean-Marie L. n'a pas pu venir et ... surtout Pierre qui est en RTT n'est pas là pour faire le café, alors là c'est la désolation la plus complète au réfectoire, les visages se figent, le silence pesant nous enveloppe à la fin du repas et dans un sursaut salvateur, le Président se lève pour le faire.
Ah ! Merci trop honoré Président ! C'est de la République que vous devriez être le serviteur.

   
Début d'après-midi la pression a œuvré pendant l'heure du déjeuner, les aiguilles ont décollé : sur la Bouillote, 2 bars sur l'O&K, 13h45.

En attendant François, je joue sur la voie 1.

 
Le train régulier s'apprête à prendre son service, C'est Didier qui en sera le conducteur, tandis qu'Alain A. s'initiera à la distribution des billets avec Sandrine qui l'assistera.

 
14h30, la voie est occupée par les ouvriers de Colas-Rail qui bourrent mécaniquement le ballast en amont de l'aiguille B7.
Passage au ralenti de rigueur.

À la gare tout est calme, une nouvelle barrière a été installée pour diriger les voyageurs vers la sortie. (Par la gare et non par les voies).

 
Le régulier après une élégante remise en tête attend patiemment l'heure du départ. 15 heures, ça ne va pas tarder ! Mais avec le nouvel arrangement des rythmes scolaires, les mercredis sont bien moins animés aux Chanteraines et Alain semble s'impatienter sur le marche pied de la baladeuse.

Les locomotives attendront à B7 que le train régulier se dirige vers Gennevilliers RER pour le suivre à vue. François qui prétexte de faire un essai de frein a le secret et brûlant désir de jouer avec son système d'alarme qui tant qu'il n'aura pas fonctionné lui brouillera la quiétude.

 
Arrivés à Gennevilliers RER en voie 1, changement de traction. Alors que la Bouillote est entrée en voie 2, l'O&K accoste avec douceur la rame qui se langui.

Vérification de l'attelage, branchement du circuit d'air et bien sûr de la ligne d'alarme, et Ô suprême délice quand on appuie délicatement sur le bouton rouge de n'importe quelle voiture, la mélodieuse sonnerie résonne un tantinet en cabine.
 
François est rassuré. C'est avec une aiguille généreuse au mano qu'il lancera son cheval d'acier à travers la plaine des Tilliers.

 
Pendant ce temps le Socofer et la Bouillote attendent sagement sur leur voie respective et s'élanceront à leur tour à la poursuite de cette ligne d'alarme bienveillante et qui ne nous a pas gâché la journée. Arrêt à Petit Lac. Pas grand monde sur le quai.
Ce sera pour Michel qui a limé dur sur le mécanisme du régulateur de la machine l'occasion de tâter un peu du manche et c'est avec François qu'il fera équipe ensuite pour retourner à la Ferme.

 
Alain qui a pris avec talent toutes les présentes photos rejoint son poste en queue de train pour un nouveau départ.
Nous, nous rentrerons gentiment au dépôt satisfaits de cette printanière journée (j'ai dit au début d'article) ensoleillée.
Pas trop de fuites, les injecteurs fonctionnent, les pompes aussi, le charbon est de bonne qualité.
En avant 2015.