Au Depot

 

D’UN MERCREDI A L’AUTRE

 

MERCREDI 26/07/2017

Texte Jean-Marie LEMAIRE, photos Julien, Baptiste, Alain A., JML


Premier boulot pour l’équipe de la voie du CFC Miniature, approvisionner le chantier pour ne pas gêner le régulier de l’après-midi.

 

Jean-Paul, Baptiste, Louis (nouveau membre et frère de Baptiste), Julien, Alain A., Jean-Marie sont à la manœuvre du déchargement.


Là, la pyramide des âges du CFC en a pris un sérieux coup, et c’est tant mieux, bravo les jeunes.


Chacun à son poste pour effectuer les manœuvres nécessaires afin de positionner la Bertha en cours de démontage sous le palan pour lever le cabine puis la chaudière.


Midi approche, les estomacs grondent en l’absence de la sirène d’Alain B. Comme Philippe a oublié son casse-croûte, une petite balade jusqu’à « la Reinette » (sandwicherie du Parc) est organisée. Le Campagne n°05 et ses 42,5 CV est mis à contribution. L’occasion pour Louis de « tâter » un peu les commandes.


Nous sommes 12 à table et Guy B. est venu nous dire bonjour. Les sujets sont multiples et les conversations vont bon train.


C’est Alain A. qui assure le régulier. L’heure du départ est proche, tout le monde est à son poste. Freddy sera au guichet à la Ferme, et Louis a demandé une formation de receveur, il fait donc équipe avec Alex, notre receveur du jour. Guy B. en profite pour faire une petite balade (ça lui manquait). Jean-Marie, responsable d’exploitation « intérimaire » a délégué ses fonctions à Alain A. (il faut dire que notre vrai responsable d’exploitation du jour a raté son avion), « je ne citerai pas de nom pour ne pas fâcher! »)


Début d’après-midi à l’atelier (on ne perd pas de temps Alain B. !), le levage de la cabine de la 020T-12 Bertha est en cours. Opération délicate, car il ne faut pas endommager les accessoires en place et il faut trouver le bon équilibre, d’autant que nous avons pris l’option de ne pas démonter les soutes. L’opération est un succès et la cabine est positionnée sur un lorry équipé de deux lambourdes de bois.


Transport délicat de la cabine grandement facilité par l’utilisation du lorry. Mais par précaution, la manœuvre est faite à la main.


La cabine démontée de la Bertha est positionnée devant le wagon Péchot sur lequel toute la « quincaillerie » de la machine a été posée. Pour ne pas les perdre, les vis de fixation sont repositionnées sur les cornières de la cabine. Il faut maintenant rentrer la machine sous le palan pour lever la chaudière.


C’est le talent de Jean-Baptiste et Baptiste qu’il faut saluer sur cette opération. Le levage de la chaudière a été effectué sans aucun problème. Elle repose sur deux lorrys et va être passée au nettoyeur sous pression avant sa livraison chez SECAT où elle subira son retubage.


Le châssis de la 020T-12 Bertha sans sa chaudière laisse apparaittre quelques travaux de confortement notamment au niveau des tôles de cendrier qui semblent avoir fait leur temps. C’est un chantier dont on va s’occuper pendant l’absence de la chaudière.


Pendant ce temps, une autre équipe est partie sur le chantier de voies du CFC Miniature et a emmené les outils. Ce sera fait grâce au Campagne 05 et au petit tombereau à essieux bien pratique pour décharger le groupe électrogène (qui pèse le « poids d’un âne mort ! »). Le traçage est rapidement effectué par Jean-Marie, tandis que Michel L. et Jean-Paul s’attaquent aux éclisses dont les trous oblongs permettent un réglage au millimètre. Michel B. positionne les chevilles métalliques M12 sur les traverses pré-percées.


Détail de la fixation des traverses et de l’assemblage des rails par éclissage. Du beau boulot ! Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’un monorail, et la 2ème file de rail sera soudée en place grâce aux gabarits fabriqués à cet effet.


Le régulier fonctionne et les passagers découvrent le chantier de pose de la voie de 7 pouces ¼.


Un petit crachin Breton est venu un peu perturber l’exploitation et a nécessité une aide pour remonter la rampe du jardin des fleurs. Après une manœuvre avec le train de travaux stationné en gare des Fiancées, le Campagne 05 conduit par Michel donnera le coup de pouce pour monter la rampe sans encombre.

  
Philippe resté presque seul à l’atelier, s’est occupé de « sa fraiseuse » comme il dit. Les pointes de cœurs des 3 premières aiguilles sont terminées, et il a attaqué le fraisage des lames d’aiguilles selon les spécifications du « cahier des charges » (Jean-Marie).


Julien et Michel terminent la fixation de la grande courbe en S parallèle à la voie de 60. L’alignement à l’œil est très satisfaisant. La journée fût bien remplie.

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