D’UN MERCREDI A L’AUTRE
Mardi 15 janvier 2019
MAD
Hier Lundi, je suis allé à Autun chercher les deux machines de Philippe
Ravé. Elles étaient dans une propriété en bordure de la route de Luzy, de
l'autre côté du mur. Il fallu les gruter par dessus cette séparation et une
ligne électrique qui longeait la route en bordure de la chaussée. Le chauffeur
très habile a résolu la difficulté et en moins d'une heure les deux
locomotives étaient sur le camion Quand j'ai repris la route pour Paris, il ne
lui restait plus qu'à brêler les machines et reprendre la route à son tour.
La chaudière verticale est à l'intérieur de la propriété, garée le long du
mur.
Le camion et sa
remorque sont garés le long en bordure de la route. La loco passe
au-dessus du mur sans toucher les fils électriques.
Idem pour la petite loco verte de JB
qui passe plus facilement le mur.
Les deux machines sont
alors sur le camion, il ne reste plus qu'à les brêler. C'est l'affaire du
chauffeur.
La livraison au CFC
s'est faite aujourd'hui vers 13 heures. Le camion est entré sur le grill du
dépôt et le chauffeur a commencé à faire demi-tour avec sa remorque (alors
là chapeau parce que c'est plus difficile qu'avec une semi). Cette opération
s'est effectuée en moins d'un quart d'heure puis ce fut le grutage sur les
voies du grill.
Rangement des machines en
fin de journée.
Mercredi 16 janvier 2019
Texte Jean-Marie Lemaire, photos Alain Allezot et JML.
C’est la visite de deux ans qui était programmée aujourd’hui pour les
vapeurs 030T-06 Chanteraine, 030T-19 O&K et la 020T-18 Bouillote.
Si les trois machines ont passé sans problèmes cette visite, la 020T-13 qui
avait été présentée pour une expertise de sa chaudière n’a pas été
« reçue ». Les rivets d’assemblage et les tirants du ciel de
foyer sont très endommagés et une décision du Conseil d’Administration sera
nécessaire pour la suite à donner.
Deux nouvelles locomotives sont venues se joindre au parc vapeur. La 020T-25 Jeanne
à chaudière verticale et à moteur de stoker de 141R et la petite 020 T-26
chaudière verticale verte que son heureux propriétaire Jean-Baptiste M. a
baptisée Fuji.
Ces deux machines construites par Philippe Ravé, nous pouvons lui assurer que
son œuvre est entre de bonnes mains.
Nous sommes 14 autour de notre table et Alain B. a tenu à nous faire goûter un
apéritif très connu en Charente, la « Troussepinette ». Merci
Alain !
Comment résister à allumer quand il n’y a qu’à gratter l’allumette. La
Jeanne monte doucement en pression. Cela permettra de localiser les fuites
éventuelles et d’y remédier.
François B. de son côté a changé ses raccords acier par des raccords inox
pour les bouchons de bas de cadre sur la 030T-19 O&K. Ce sera plus facile à
démonter lors des nettoyages.
La société CHIMIREC est venue prendre possession des fûts d’huile de
vidange qui nous encombraient depuis longtemps pour les retraiter. Nous avons
reçu en échange de magnifiques fûts neufs que nous mettons immédiatement à l’abri.
A l’atelier, les « usineurs usinent ». Jean-Marie L. est au tour
Ernault pour un ajustage destiné au support du rétroprojecteur que l’on est
en train d’installer dans la salle de réunion, Michel L. est au taraudage des
boîtes d’essieux de la 020 verticale et Philippe M. est sur la fraiseuse
Gambin au perçage des boîtes d’essieux.
Bon, la Jeanne est en pression, tout est « nominal » comme on
dit en aérospatial, on bascule le régulateur et on fait quelques essais.
Freddy G., Philippe M., François B., Michel L., Jean-Marie L. et MAD sont de la
partie. Philippe Ravé et Vincent T. doivent nous observer de là où ils sont.
Mise en place d’agrafes métalliques sur les sur-écartements en rive de
Seine. Jean-Paul B. et Jean-Pierre C., Alain A. et Alain B. sont à la manœuvre.
Puis, mise en place de ballast pour caler le tout.
Alain B. a détecté un défaut sur une des barres d’écartement de l’aiguille
d’extrémité en gare de Pont d’Épinay dont une des oreilles de serrage est
cassée. La barre est démontée et ramenée au dépôt pour réparation.
Le gros problème que rencontre notre équipe de la voie est l’oxydation des
boulons des éclisses. C’est le cas ici, il faut mettre du
« dégrippant » et revenir la semaine prochaine pour resserrer. L’endroit
est repéré pour le retrouver plus facilement à la prochaine intervention.
La nuit arrive, l’équipe de la voie constituée d’Alain B., Alain A.,
Jean-Paul B. et Jean-Pierre C. rentre au dépôt. Non, ils ne sont pas revenu du
chantier de bord de Seine en poussant les wagons, l’0B0-01 est caché
derrière !